Densité (# de cellules par mm2) de la microglie segmentée par région d’intérêt cérébral (ROI) à 3 mois après l’injection de PBS (en haut) et de PFF (en bas).
Chez les souris témoins injectées de PBS, la densité de la microglie est constante à travers les ROI (à l’exception du bulbe olfactif [MOBgr]), et présente une faible variabilité intra-groupe, ce qui démontre la précision de notre approche. En divisant la densité cellulaire par l’épaisseur de la section pour obtenir une « densité volumétrique » approximative, on obtient des résultats conformes à la littérature (~ 8 500 cellules par mm3 ; Keller, 2018).
Dans le cerveau de souris injecté de PFF, la densité des cellules est augmentée dans la plupart des ROI ipsilatéraux (Ipsi) et controlatéraux (Contra), comme prévu. L’augmentation de la densité microgliale est plus élevée dans les régions affectées au début de ce modèle d’étalement de la PFF à α-synucléine, telles que les cortex piriforme et entorhinal ipsilatéraux.
AIVG = insula (cortex viscéral et gustatif) ; AMG = amygdale ; AON = noyau olfactif antérieur ; CA1 = sous-champ CA1 de l’hippocampe ; ORL = cortex entorhinal ; MOBgr = bulbe olfactif principal (couche granuleuse) ; PIR = cortex piriforme ; WM-cc = corps calleux ; vSTR = striatum ventral
Références
Keller et al., Front. Neuroanat., 12 : 83, 2018; doi: 10.3389/fnana.2018.00083
Cette figure montre la densité de la microglie segmentée dans diverses régions cérébrales ipsilatérales et controlatérales de souris à 3 mois après l’injection de PBS ou de PFF. Le nombre de microglies est le plus élevé dans les régions ayant une connectivité anatomique avec le noyau olfactif antérieur ipsilatéral.