Regroupement non supervisé de microglies en 4 classes différentes.
Nombre de cellules microgliales dans chaque groupe des cortex ipsilatéral (Ipsi) et controlatéral (Contra), piriforme (PIR) et entorhinal (ORL).
L'activation microgliale est un processus complexe qui fait l'objet de nombreuses recherches. Des rapports ont suggéré une activation microgliale à la fois bénéfique et délétère dans les maladies neurologiques. Des tentatives ont été faites pour séparer l'activation en sous-classes ayant des propriétés différentes. Pour mieux comprendre le processus d'activation, nous avons subdivisé les cellules activées en quatre catégories aux propriétés différentes en utilisant un regroupement non supervisé basé sur leurs caractéristiques morphologiques.
Le premier groupe représente le stade le plus précoce de l'activation, avec une zone soma élargie par rapport aux microglies non activées. Le deuxième groupe représente les cellules dont la morphologie est très allongée, comme l'indiquent leurs moments élevés. Le troisième groupe comprend des cellules à la morphologie très ramifiée, comme le montre le nombre élevé de points de ramification dans leurs processus. Enfin, le quatrième groupe représente les cellules aux derniers stades de l'activation, avec un soma extrêmement large et des processus très courts. Bien que le score d'activation n'ait pas été utilisé pour ce regroupement, il montre une augmentation progressive du groupe 1 au groupe 4, ce qui suggère que le score d'activation fournit une mesure continue de l'activation.
Après avoir défini ces groupes, nous pouvons mesurer comment les cellules activées sont réparties dans ces classes dans différentes régions du cerveau et dans différents groupes d'animaux. Dans la figure du bas, nous voyons que la distribution est similaire dans les différentes régions du cerveau, avec la plupart des cellules dans l'état le moins activé et le nombre de cellules dans chaque groupe augmentant progressivement dans l'hémisphère ipsilatéral et dans le cortex piriforme.
En résumé, l'identification des changements dans la distribution à travers les sous-classes, en conjonction avec les changements dans les scores d'activation, pourrait fournir des informations supplémentaires sur la progression de la maladie ou les effets thérapeutiques qui ne sont pas facilement quantifiés simplement par la densité des cellules activées.