Images d’astrocytes sélectionnées au hasard et classées par score d’hypertrophie croissant de gauche à droite. Le contour de la cellule est représenté en jaune et le contour du soma en rouge. GFAP est indiqué en rouge et DAPI en bleu. Barre d’échelle 10μm.
Exemple de la façon dont le modèle parvient à une décision de classification particulière pour la cellule illustrée en médaillon. La valeur de chaque caractéristique est affichée à gauche (normalisée z, grise) et l’effet sur la décision est montré à droite (les valeurs plus grandes tendent vers l’hypertrophie). Dans cet exemple, le grand nombre de points de ramification dans le squelette contribue le plus à la décision de classer comme hypertrophique.
Pour obtenir une quantification plus fine de la morphologie astrocytaire, notre modèle produit également un score d’hypertrophie qui dépend linéairement des caractéristiques morphologiques, telles que la taille de la cellule. Étant donné que de nombreuses caractéristiques morphologiques se sont avérées être linéairement corrélées avec des marqueurs fonctionnels, nous avons estimé que ce score fournirait une mesure sensible du phénotype astrocytaire.
Pour chaque cellule, nous pouvons expliquer comment le modèle arrive à une décision particulière sur sa classification et son score d’hypertrophie. Par exemple, pour la cellule représentée au bas de la figure, bien que ses apophyses soient minces et que son soma ne soit pas plus grand que la moyenne, elle a un grand nombre de points de ramification dans ses processus et une faible fraction de l’aire dans le soma. Ces caractéristiques se traduisent par un score d’hypertrophie élevé et la cellule est donc classée comme ayant une morphologie hypertrophique.