- La quantification de la morphologie astrocytaire est une mesure sensible de l’état de la maladie
- Les astrocytes et la microglie ont des relations spatio-temporelles différentes avec les plaques β amyloïde
- Les microglies s’accumulent directement sur ou autour des plaques, tandis que les astrocytes s’accumulent plus loin
- La densité de la microglie augmente progressivement en fonction de la taille de la plaque, puis se stabilise
- La densité astrocytaire hypertrophique augmente près de la plaque à mesure que la taille de la plaque augmente, mais la densité sur les plaques diminue dans les plaques plus grandes
- Le rapport microglie/astrocytes est une mesure sensible des stades ultérieurs de la maladie
En résumé, nous avons vu comment la quantification entièrement automatisée de la morphologie des astrocytes peut fournir une mesure sensible de l’état de la maladie. Dans notre modèle de souris APP/PS1, il a montré des changements avec une signification statistique plus élevée. Ce résultat signifie que cette métrique permettrait de détecter une taille d’effet plus petite dans les études précliniques d’efficacité thérapeutique.
De plus, nous avons quantifié le microenvironnement cellulaire de la plaque en fonction de la taille de la plaque. Ces données ont montré des comportements très différents pour les microglies et les astrocytes. La microglie s’est progressivement accumulée sur les plaques, tandis que les astrocytes ont montré une réponse plus globale. La densité des astrocytes hypertrophiques sur la plaque a augmenté de petites à moyennes plaques, puis a diminué dans les plaques plus grandes. Nous avons donc créé une métrique basée sur ce comportement différentiel, le rapport entre la microglie et l’astrocyte sur les plaques, qui a fourni une métrique sensible des stades ultérieurs de la maladie.